1) l'arrivée à Coimbatore

voilà 1h30 heures qu'on attend à l'intérieur, il est 5h30 du matin et nous sommes dans la file en attendant de passer le portique de sécurité, un affreux doute nous vient! est ce le bon vol? Il était annoncé pour 6h30 sur nos billets hors à l'écran il décolle à 6h.
Bon c'est pas important, on attend notre tour et on verra bien!
Manon dort dans la poussette et ne se rend compte de rien jusqu'au moment où le militaire souhaite vérifier l'intérieure de la poussette.
Nous réveillons la petite, et égale à elle même nous souris les yeux cernés, tout petits de fatigue.
Je passe chez les femmes et Alex et Manon sont contrôlés minutieusement chez les hommes.
Elle me fouille les poches et me garde mon briquet. Même à Francfort on me l'avait laissé!
La fatigue, l'attente, l'envie d'en finir avec cet interminable voyage me fait monter d'un cran.
Les sandwichs épicés qu'on s'est envoyés en vitesse me remonte, la tête me semble pesée des tonnes. J'en ai marre!!!
On récupère nos bagages à mains et nous nous dirigeons vers la salle d'attente.
Un steward(?) nous fait signe de venir! le douanier nous bloques le passage et nous fait signe de reprendre la file de contrôle. Mais qu'est ce qui veux celui là? Il va pas si mettre aussi! On force mais il ne cède pas.
Il nous montre les étiquettes de nos bagages, et apparemment il voulait qu'on face mettre des étiquettes sur nos petites bananes.
On s'énerve en français, mais restons limite, car si l'envie lui prenait il nous empêcherais de prendre l'avion.
Une hôtesse de l'air et un steward arrivent essoufflés. Nous pressent en nous disant que nous sommes les derniers passagers et que l'avion nous attend!
Ils nous prennent nos bagages les font tamponnés en vitesse et malgré nos deux contrôles, le douanier ne veux pas nous laisser partir. Celui-là a décider de nous faire ch....
Nos sacs partent avec l'hôtesse dans le bus et notre steward bouscule ce c.. de douanier. Nous sommes dans le bus puis arrivons devant l'avion.
Notre poussette ira dans l'avion avec nous car il était moins une!
On attendra dix minutes sur la piste et nous décollerons avec le levé du soleil.
Manounette restera des plus sage malgré une fatigue intense et l'énervement de ses parents face à tant de stoïcisme indien.
Sa couche pleine, le pantalon trempé elle restera en bodies et bottes, un look d'enfer!
Dans l'avion elle mangea nos salades de fruits comme une récompense à son comportement exemplaire.
La peur de la varicelle plane plus que jamais étant donné que la fatigue est un facteur déclencheur...

Je me sens de mieux en mieux, le plus gros est passé, il était tant! Je crois qu'un peu plus j'allais vraiment m'énerver sévère! J'ai le sourire aux lèvres...

Palmiers, bananiers et cocotiers!!!
Magnifique paysage, étonnamment vert.
Nous arrivons dans ce cadre avec un tel soulagement que même le tarmac est beau!
Il est 8h passé, il fait déjà chaud!

Me voilà de retour 25 ans après.

2) mercredi 9 janvier

Nous sortons de l'aéroport le coeur plein d'émotions, la boule dans la gorge.
Une sortie digne des grands chanteurs, une foule de gens nous acclament le long du couloir. En faites c'était les Taxis!!
On choisis le premier venu, il avait une voiture minuscule (type 106)Malgré nos bagages imposants on casera tout, No problème! la phrase préférer des Indiens.
A l'arrière sans ceintures nous prenons la route pour l'hôtel Alankar Grandé.
Il klaxonna à une voiture. "Tient il doit le connaître, ce doit être l'un de ses confrères! "
5 minutes après j'abandonnais l'idée. Il klaxonne tous et tout le temps!!
Nous arrivons à l'hôtel après avoir prié le ciel d'arriver sain et sauf! Après avoir vu des trottoirs creusés sur des kilomètres,des zébus, des chiens maigres dormant aux bords de la route des rikschos par centaines. Pour les promenades paisibles on va oublier!







cliquer c'est un mini film!

Nous arrivons, l'hôtel est identique aux photos du net.
vue arrière de l'hôtel

Le portier souriant s'empresse de nous prendre nos bagages. J'aperçois sur son badge son nom;Mr Prakash. Quelle coïncidence!
Les réceptionnistes s'interrogent de la venu d'occidentaux. C'était un hôtel d'indiens, sûrement des hommes d'affaires.
Ils nous demandent nos noms, et le numéro de réservation.
Ils cherchent, dans l'ordi, puis dans leurs classeurs de mails, se concertent mais rien, pas de réservation.
Ils nous redemandent notre numéro de réservation mais en vain.
Le directeur arrive. On est pris au dépourvus. Il nous propose donc de prendre la suite de luxe au prix d'une standard. cool!Nous acceptons et puis nous sommes épuisés, nous verrons demain pour changer de chambre.

Très belle chambre, spacieuse tout confort. Un immense lit, une belle salle de bains.
Alex s'empresse d'ouvrir les rideaux et là surprise! Un magnifique mur blanc! Pas de fenêtres, nous ne verrons pas la lumière!

C'est pas grave car nous voulons dormir.
Il est presque 9h du mat quand nous nous glissons dans les draps bien tirés. Nous dormirons tout les trois dans le même lit. il y a largement la place.
Nous nous réveillerons vers 16 heures. Le repas était servis jusqu'à 15 heures, tant pis!.
Coup de fil à ma mère pour dire que tout va bien. Puis nous sortons dans la rue, et découvrons de suite l'Inde sans tricherie.
L'immersion est immédiate.
Les regards interrogateurs, sur notre poussette et sur la présence d'un "blanc" avec une indienne. Ils ne seront jamais imposant!

Après avoir fait un petit tour dans le quartier, nous achetons quelques bouteilles d'eau fraîches puis nous retournons à l'hôtel prendre une bonne douche.

le soir nous découvrons les spécialités indiennes au resto de l'hôtel.
Un délice subtil d'épices plus fort les uns que les autres. Du riz décliné dans toutes les couleurs, pour mon plus grand plaisir.

Épuisés de notre voyage et de toutes ses aventures ,le couvre feu s'impose

Demain nous commenceront les recherches, demain est un nouveau jour!